…Ou l’art de l’arrogance : réclamer du respect, quand on en manque totalement.
CHAPITRE 2 – Gribouiller en classe…
J’ai commencé ma carrière très tôt, dans les marges des cahiers, à l’école. J’étais très productive, et je n’ai pas eu tellement d’ennuis : dessiner, ça ne fait pas de bruit et ça n’empêche pas d’écouter, même si on n’a pas l’air. En ce moment, je prends des cours d’anglais en fin d’aprem… Ça faisait longtemps. Mais la productivité est moindre. C’était plus discret quand j’étais noyée dans une classe de 30.
Le mystère des allergies… Je me demande souvent quel est l’intérêt de certaines manifestations physiologiques au regard de l’évolution. Par exemple, j’ai lu quelque part que la drépanocytose ou anémie falciforme, qui génère plein de problèmes de santé à ceux qui en sont porteurs, les protègerait aussi du paludisme… Y aurait-il un avantage à ne pas supporter certains pollens ? Et je me pose aussi la question pour la calvitie, figurez-vous. A quoi ça sert ? Oui, je suis très occupée dans ma tête.
CHAPITRE 2 :Les fiches techniques de la Principauté. La semaine dernière, j’ai écrit ça : « …Déjà internet est une dématérialisation bidon, puisqu’il faut de plus en plus de data centers pour stocker absolument tout ce qu’on y fait, y compris les mails où on ditjuste « merci » ou « Bonne journée ». Ces data centers ont donc besoin de plus en plusd’énergie ; et de plus en plus d’eau pour les refroidir… » A la suite de quoi, certains m’ont envoyé des petits mots, en s’excusant d’envoyer des petits mots ! On ne va quand même pas se priver de ces petites courtoisies ?
Mais j’ai peut-être une solution pour vous : tout ça me rappelle l’époque des forums de discussions, au tout début du web, sur lesquels on surfait avec des modems 56k branchés sur les lignes de téléphone fixe. On payait les minutes de connexion, qu’il était impératif de limiter. Il y avait un truc qui s’appelait la « Nétiquette », qui listait (entre autres) les bonnes pratiques à avoir pour que tout le monde s’en sorte sans exploser sa facture téléphonique. Quand on entrait dans un fil de discussion, on cliquait sur « répondre », et la règle était de supprimer toutes les parties du texte qui n’étaient pas utiles à la réponse qu’on faisait. Pour alléger le fil de discussion, et éviter à tous de re-télécharger l’intégralité de la discussion à chaque échange, et donc de raquer ! Tout ça pour dire que si vous voulez m’envoyer les petits mots en cliquant sur « répondre à » ce mail, ne gardez pas le contenu de la newsletter. On l’a lue vous et moi, donc ce n’est plus utile (et ça fait ça de moins aussi dans le data center qui l’a déjà enregistrée au premier passage). Sauf si vous voulez répondre à un point précis. Auquel cas, vous gardez juste le point en question.
Et cette méthode est valable pour tous les échanges de mail. Une fois qu’on a fini les discussions, on peut aussi les supprimer. Sauf si on veut les garder. Mais on peut les enregistrer en PDF et les graver sur des DVDs ou des disques externes. Ça ne nécessite pas un stockage en ligne, donc un data center qui pompe de l’énergie et de l’eau. Récemment, j’ai entendu quelqu’un dire qu’un échange aussi simple que « Bonne journée » et « Merci, vous aussi », ça coûte un litre d’eau.
CHAPITRE 3 – 4 chats en papier…
Du papier, de l’encre, un scan… Et un stockage en ligne, forcément, sinon je ne pourrais pas vous les montrer. Dilemme.
Ai-je besoin d’expliquer le danger que représente l’AI pour des métiers comme le mien ? J’ai même pas le courage de vous expliquer. Parce que le pire, c’est ce que ça va coûter à la planète. Donc à nous tous. Déjà internet est une dématérialisation bidon, puisqu’il faut de plus en plus de data centers pour stocker absolument tout ce qu’on y fait, y compris les mails où on dit juste « merci » ou « Bonne journée ». Ces data centers ont donc besoin de plus en plus d’énergie ; et de plus en plus d’eau pour les refroidir. (La planète étant un espace limité, la quantité d’eau disponible doit être aussi limitée, non ?…) Et il y a des gens qui commencent à envisager de construire des centrales nucléaires juste à côté des data centers pour les alimenter en énergie… Centrales qu’il va falloir refroidir aussi. Bref.
CHAPITRE 2 :Un petit épisode de Julie…
…totalement numérique. Vu ce que je suis payée, le faire à la main serait suicidaire. Ça prendrait beaucoup trop de temps. Dire Non à la technologie, c’est plus vraiment possible.
CHAPITRE 3 – Des chats en papier… 2 chats, une queue. Pas trop de technologie. Juste le scan et la publication.
Je suis trop contente ! Pour ceux qui ne savent pas : les espèces-sentinelles sont celles dont la disparition, ou la réapparition, indiquent la dégradation ou l’amélioration de l’état d’un milieu naturel. Les moules d’eau douce disparaissent quand l’eau est trop polluée, puisqu’elles passent leur temps à la filtrer pour se nourrir. Si on a trouvé de l’ADN de moules dans l’eau de la Seine, c’est qu’il y en a quelque part, donc que sa qualité s’est améliorée… Mon conseil : la lecture du numéro 101 de La Hulotte, consacré à la Mulette Perlière. C’est la moule d’eau douce qui fait des perles (baroques) (ce qui a coûté très cher à l’espèce dans les siècles passés) (surtout qu’il fallait en ouvrir entre 1000 et 3000 pour trouver une vraie perle de valeur). Mais c’est un animal réellement fascinant, avec une durée de vie sidérante : en Russie, on en a trouvé une qui avait 190 ans…
CHAPITRE 2 : 2eme bonne nouvelle Le Jambon est content, et il fait la moule de canapé chez sa nouvelle famille, qui envisage de l’appeler Hector (pour l’instant). Mais dans mon coeur, il restera le Jambon. Ou Hector Jambonneau, s’il faut vraiment faire des concessions. Tiens, je pourrais faire un bouquin qui s’intitulerait « Les aventures d’Hector Jambonneau ». Faut que j’en parle avec un certain Colonel M. Je me comprends
Hector Jambonneau
CHAPITRE 3 – Des chats en papier… …à 0% de video. (Ça va faire baisser mes stats !)
VF : — Cet affreux chat nous mate comme un pervers, Primula ! — Reçu, Crispin ! Je vais le bombarder de caca !
Pas eu envie de reparler de la Peste Orange et ses sbires maléfiques une 3eme fois d’affilée. Cherché un sujet léger. Pas trouvé. Me suis rabattue sur un truc qui paraît moins pathos, par comparaison. Alors que ça craint autant. Sauf que la nature ne le fait pas exprès, elle. Voilà à quoi j’en suis réduite.
Et, je ne sais pas vous, mais chez moi, quand il y a des vents violents la nuit, ça secoue les volets comme si quelqu’un essayait d’entrer par la fenêtre de ma chambre. Alors que j’habite au 6eme. On s’habitue. Si un jour, quelqu’un essaye vraiment d’entrer, je vais pas me méfier.
CHAPITRE 2 : Wapiti et Manon Dans le magazine Wapiti à paraître en Février(n°455), j’ai dessiné des pangolins (oui, j’en avais déjà parlé.)
Et dans le magazine Manon, de Février aussi, (n°234), j’ai écrit un texte intitulé « Tombée dans un livre », qui a été illustré par Clotka. Oui, quand j’écris des textes, ce sont d’autres gens que moi qui les illustrent… Ça me fait un peu bizarre parfois. Mais bon, les magazines ou les collections ont des « identités » graphiques auxquelles je ne corresponds pas forcément.
D’ailleurs, dans le numéro 229 de septembre dernier, je crois que j’ai oublié de vous signaler un autre texte : « Au feu la rentrée ! », illustré par Heloïse Solt.
Normalement, j’ai un texte qui va être publié dans la collection « Premiers Romans », chez Nathan, en 2026. Pareil, je vais pas l’illustrer !
CHAPITRE 3 : La Bonne Nouvelle ! Ça existe ! Le Jambon a trouvé preneur.
2eme effet kiss-cool de la bonne nouvelle : Il va aller chez des gens que je connais, je le verrai de temps en temps !
A jeudi, les gens !
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